•  

    Ambiguïté des pronoms. Et si c'était son histoire. Elle, imaginaire et qui vit à travers ces mots. Et si elle n'était qu'une illusion. Si elle n'était pas moi. Cela changerait-il. Et si elle n'était qu'une façon de dire je. Qu'en pensait si c'était mon histoire. Elle n'est pas, seulement à la lueur du jour, où les lampadaires de nuit rencontrent l'aurore et les premiers mouvements des endormis. Quand, le froid pénalise les doigts réfractaires aux gants. Des nuées de fumées prennent leur envol à chaque respiration. Seule, elle semble heureuse. Les pares-brises sont recouvers d'une très légère couche de glace, qui énervent les conducteurs en retard. Le soleil est encore voilé à cette heure ci du jour. Parfois, du brouillard. Mais comme chaque fois, une chorégraphie de volets ne cessent de s'effectuer, pour le plus grand plaisir des spécialistes. Une incessante reproduction d'un enchainement répeté à la perfection. Les mines qui n'arrivent à s'estirper de la chaleur du lit, émergent au fur et à mesure que les informations défilent à la radio. Et si ce matin, c'était le tien. Continuerais tu d'ignorer la beauté des choses. Parce qu'elle adore les matins d'hivers. Les nez se retractent dans les écharpes, les joues se rougissent. Les lampadaires s'éteignent un à un le long de la route, créant une allée d'honneur pour l'arrivée du soleil. Et la magie de l'aube, s'estompe le temps d'un instant, tout devient vie. Les passants ne laissent plus s'exprimer la douceur du monde. Souvenir à jamais timbré comme une lettre à la poste. Ce temps qui n'appartient qu'à celui qui le voit.


    votre commentaire
  •  

    Une autre prend ta place, tu s'éclipses en douceur. Une envie atroce d'évasion. Elle s'amuse et tant mieux. Tu travailles. Un peu de rentre dedans, ils l'apprecient. Récomfort, toi qui l'imaginais autrement, tu en as honte. Enfin pas tant que ça. Avais tu remarqué à quel point tu t'écartes jalousement. C'est pas grave. C'est pas lui le terroriste. T'as menti à Tom. C'est la vie pas le paradis. Mais. Bonne nuit. D'apres son agendas. C'est exact. Sort le saut. La bassine tu t'en veux plus tout compte fait.Troisième étage gauche. Un petit clin d'oeil. Tu meurs, la pute te ressuscite.


    votre commentaire
  •  

    Elle fut une tourneuse de chignon. Une traceuse de courbe. Et une faiseuse de riz. Elle avancait sans bruit le long des escaliers. Une marche apres l'autre, son pied effleurait le parqué doux et chaud. Il faisait noir, le soleil avait deja depuis bien longtemps rejoint l'hemisphere sud. C'etait en cet hiver. Elle aimait ce contact au sol. Cet accord délicat entre la plante de son pied et le revetement des marches. Le bois craquait sous la tendre influence de ses orteils. Elle aimait faire ce chemin dans le calme reposant de la pénombre. Elle allait se chercher un verre d'eau. Il lui fallait descendre ces inombrables marches. Elle descendait avec élégance et légereté. Elle se déplacait comme dans des blancs en neige. Elle flottait comme l'ile au beau milieu de la crème anglaise. D'ailleurs son anglais dormait bien sagement à l'étage. Ils s'étaient rencontrés à une soirée entre ami, une sorte de vernissage pour gens bien. Ils avaient discutaient tout en degustant grand nombre de canapé. Ils étaient plutot d'accord. Ils finirent chez lui. Au beau matin, oeuf et thé l'attendait. Ravie.


    votre commentaire
  •  

    Grand cours de snobisme, du je me prends pour une princesse à la sauce curry. Une façon de parler qui me laisse perplexe. Du je n'aime pas trop, à je hais à point votre repas. Merci bien pour ce diner plus que pénible. De l'ellitisme à multiples reprises. Quels sont vos desirs ma chère princesse ? Pour qui ce prend elle cette grande gigue. Acceuil remis en question. Non merci, il y a trop de manière. D'esclaffements de coupes en remises de mèche, une flatulence oubliée: delit d'envergure.



    votre commentaire
  •  

    Allez ne fais pas ta face de légo.

    Et puis, elle aime le crumble aux pommes, et la tapenade.

    Elle te relie.

    Dansez vous comme dirait le titre.

    Un peu de tout ça, et puis d'autre chose.

    On y parlait de ficus. Ils ont faillit boire un café.

    Parfois, on ne prevoit rien.

    Elle n'a toujours pas eu l'idée ou le courage d'abandonner cette troisième personne qui lui tient à coeur.

    Des fantomes du passé refont surface.

    Entre bonnets et plongeon, histoire de sauver ce manequin, il lui rejoue des découvertes qu'il vaudrait mieux oublier.

    Paranoïa, en ce fin d'apres-midi.

    Parce qu'il y a des hauts et des bas.

    Elle a osé la robe, comme on ose comandé un martini en début d'apres midi.

    Un peu de honte, mais un besoin dont aurait plus envie de se cacher.

    Découverte d'un alcoolisme en collant.

    Quand elle tourne, sa jupe se relève sur les bords.

    Parfois, les gens ne la voit pas telle qu'elle est.

    Qui peut y faire quelque chose.

    Elle les aime.

    Elle n'y est pour rien.

    Les préjugés nous hantent entre opinion et verité, la philo s'en mêle.

    Mais n'en parlons plus.

    De ce désire là.

    Elle s'en ira tout exploré.

    Tout puis rien en passant par le vide, l'espace d'un instant tout aura changé, sans montre, elle ne se perdra plus dans les méandres de l'existence.

    Elle ne sera pas dispersée, mais un peu réfractaire.

    Son attitude habille l'air, ses gestes ne sont que fluidité.

    Elle vit.

    Elle roule à coups pédales.

    La vie suit son court.

    Elle ne veut plus freiner.

    Désaprésent, elle fait la bise.

    Elle vient de comprendre.

    Chacun pour soi est reparti dans le tourbillon dans la vie.

    Elle ne contera pas, non elle ne compteras pas, ni en math ni pour personne.

    Pourtant, il faudra bien etre tous les deux enlacés.

    Modernité.

    Un besoin etouffant de vivre au grès du temps.

    Heureusement, tu ne lis pas tout ceci.

    Désaccords en perspective, reflexion qui la met dans tous ses états, le doute, l'évidence d'une envie. Hésitation bruyante.

    Un plan qui se transforme.

    Comment veux tu.

    Elle ne sera jamais factrice, à la recherche d'un besoin d'esthétisme qui enfermerait le temps et l'espace l'instant d'une vie, d'un projet commun.

    Alors elle ne sera pas chef de chantier.

    Elle ne sera pas amoureuse du café.

    Thé pour l'éternité.

    Il y a ces idées là, et les cendriers tous renversés.

    Elle ne veut pas rester trainer là.

    Emmène moi.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique