• Elle reprend la premiere personne histoire de dire, d'écrire ce que tout un chacun ressent par moment. Ca m'a prise comme ça par suprise. Pour les quelques et rares personnes faisant un tour sur cette page, veuillez m'excuser d'avance de mes grossières paroles qui suivent. N'ayez de craintes, elles ne concernent en aucun l'un de vous, ni quoique se soit d'autre n'ayant aucun rapport avec moi. J'attire votre attention sur moi, égocentrisme placardé à tout bout de champs, je l'affirme et je le pleurs "je suis une pauvre merde". "je ne comprend rien", "jamais je n'aurais mon BAC", "mon controle de math ne sera que déchet", "je suis une quiche, stupide, moche et littéralement conne, sans aucune classe, ni manière ni même de cerveau, je suis une merde sans nom, une abération de la nature, je ne sers à rien, personne ne tient à moi, je suis une idiote qui à la prétention d'étre en TS, mais je ne comprend rien à rien". "pourquoi me suis je retrouvée ici, pourquoi je ne comprend rien, c'est trop dur, je n'y arriverais jamais". "je vais redoubler éternelement ma terminale, je ne serais jamais prise dans ces putains d'écoles d'architectures qui me font rêver, je n'ai pas le niveau, je n'ai pas la méthode, ni même le vocabulaire. "je ne suis qu'un merde tombée malencontreusement dans une classe où tous comprennent". "j'ai peur, je pleur, jamais au grand jamais je n'y arriverais". J'ai du mal à me laisser aller au grès de mes sentiments, de dévoiler ce que j'ai sur mon coeur si froid et dur, que même la plus dure et incassable des roches n'en arrive pas à son ventricule. Ces paroles ne sont pas pour l'honneur, non bien au contraire, j'ai un coeur de pierre, aucun sentiment, sauf celui de n'être rien qu'une merde oubliée, piétinée, séchée ou plus rien n'est possible pour la ramasser, la sauver. Je, elle est une grosse et grasse merde qui ne comprend rien à rien. Et oui et cette putain de personne de merde, et bien oui c'est moi, elle toujours trop conne et sans aucun neurone. Elle, je suis blonde certes, mais ceci n'explique pas cela, je suis une idiote. Mon cerveau végète à l'état primitif qu'est la découverte des couleurs, je n'avance pas je stagne, je ne comprend rien, je ne sais rien, je ne peux appliquer aucune loi mathématique, physique ou bien logique si cela n'a aucun rapport avec 2+2=4. Honte de n'etre qu'une simple merde dotée n'aucun esprit capable de comprendre le programme de TS seule. Un prof de mathématique non merci, je n'y comprendrais pas mieux. Tout ceci ne sert à rien, je suis un cas désespéremment désespérée.


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    Chien qui pète, joie sur ma tête. Un S embrassé, de la chance pour l'éternité. On espère. On y croit, puis un des ces jours on pert patience.

    Une nouvelle année qui s'annonce frénétique est au départ, pendant que l'autre s'achève doucement au rythme des jours qui n'en finissent plus de raccourcir.

    C'est la rentrée. Chaque année on y croit, on espère, puis on pert patience.

    L'hiver s'installe, les habitudes aussi. Année fatidique, année d'exploit, de travail, d'ambition, année déterminante. On y est. On s'y prépare depuis quatorze ans, on va à l'école pour ça, et bien là voilà cette fameuse année. Elle est devant nous. Alors on y va. Il faut foncer, et l'attraper. On s'y jette dedans, pour atteintre la majorité signe de liberté.


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    Un truc assez kitsh, avec des vieux immeubles plutôt glauque, des voitures d'un autres ages, des gens bizarres dans les rues, tout en noir et marron, et plein de trucs qui vollent dans l'air, y'a aussi un vieil air de jazz qui flotte un peu partout , un mélange de rue pavées, et d'artére asphalté. Vers le bout de l'ile, à la pointe nord un truc immense avec des maisons, à perte de vue, et des cinemas, un peut partout qui proposent de mauvais film où on à plaisir à aller. On se balade à pied, tranquillement, on à le temps de toute façon, y'a le train qui passe au dessus de la route principale sur une sorte de pont continu tout en acier , c'est pas mal de le prendre qu'en y'a rien d'autre à penser, on peut regarder le paysage s'enfuir, entrecoupé par les pilliers en acier rivetté, tout du long, , tout le monde a des chapeaux, c'est assez alhucinants dans les rues ventées, ça s'envole pas, personne comprend, c'est comme ça... , et puis y'a le port aussi. C'est hallucinant, des monstres titanesques, flottant sur d'improbable coque noir et rouge, et cette danse magistrale, des grues, qui, inlassablement, déplacent des containeurs, toujours sur se fond de Django Reinhardt, magistral et puis la gomina, tout le monde, les cheveux noir, luisant, sauf les femmes, qui illuminent les rues par leur blondissante cheveulure.


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    Le bus passe, rien ne se passe. Assise sur un banc, elle attend. Chaleur, lourdeur, pots d'échapements et ronronnements. Le voilà, elle y va. Embrouille. A et cie. Debout. Grisonnant, rire et décadence. Class ou éloquence. Parfois on hésite. Parfois. L'autobus: mythique, ordinaire, brassage ethnique, horizons, niveaux sociales, brouhaha, fraicheur, vieillesse et différence. Le ciel est bleu. Sérénité. Mascara et tralala. Jolies jambes. Minceur. Dégout ou envie. Jalousie. Egocentrisme. Destination arretée. Projet en long, en large et même en travers. Architecture. Bruit du bus, incessant, encombrant, continuel et répétitif, sans aucun changement aucun. Berceuse ou habitude. Dialogue sur le vif, des mots échangés, des sourires retrouvés et de l'attente. Dévisagements et cliquetis. Bientôt, elle descendra. Elle connait le chemin. Errance. Des on dit, des on écoute. Satiété. Rendez-vous galant, le bus n'attend pas. Grosseur. Verdure jaunit. Aisance. Désinvolture et soif d'appartenance. Classico-merdier d'un probleme de société.


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    Les yeux fermés, le doigt pointé en avant, le dictionnaire ouvert. Ce mot là se glisse entre la page et son épiderme. Libre. Elle est pensive. Inspiration et perplexité se mêlent à travers ses neurones. Quoi de plus beau que penser à la liberté. Libre, elle aurait aimé se retrouver, un foulard de soie recouvrant se chevelure. Elle porterait de belles montures d'une couleur sombre qui souligneraient la forme de son visage. Elle serait maquillée juste ce qu'il faut pour la rendre encore plus belle. Il serait là, à ses côtés. Les cheveux au vent, ils rouleraient. Noire, serait la voiture. Ils arpenteraient les hauteurs de la côte. Du blues bercerait leur voyage. En fond, on entendrait les cigales. Si l'on est attentif, on pourrait reconnaître le roulis des vagues se brisant sur les rochers. Il y aurait du soleil, il y ferait doux. Il lui murmurerait des mots tendres à l'oreille. Ils seraient là, heureux et amoureux. Ils ne dépendraient de personne. Le paysage serait comme des cartes postales se chevochant. Pas un seul de ces lieux ne mériteraient qu'on ne lut regardé avec un peu d'attention, pour y découvrir toute sa splendeur. Les arbres danseraient, la route filerait avec grâce sous les roues de la voiture. Tout se passerait avec légèreté. Ils auraient des regards fluides, des regards qui fusent. Ils s'abandonneraient dans leurs pensées. Ils s'arreteraient dans une crique. Seuls, ils dénouraient leurs vêtements pour ne laisser paraître que la nudité de leurs corps. Délicatement elle lacherait ses cheveux au grand air. L'eau serait bleue. D'un bleu profond qui ne laisserait personne indifférent. Un bleu qui vous transpercerait de beauté. Ils se plongeraient dans ce bleu doré. Ils seraient libres. Libre de vivre. Ils profiteraient de chaque instant comme si ce fut le premier. Ils profiteraient de la douceur du jour. De la tranquilité du vent. De l'onctuosité de l'eau. De la symphonie des cigales et des vagues rencontrant amoureusement les rochers. Le peu de sable serait comme un tapis de fleurs. Le soleil serait sage. Ils profiteraient de la brise qui rabattrait juste ce qu'il faut de mèches sur son visage. L'ambiance serait feutrée. Les sons y seraient ouattés. Ils se baladeraient dans les nuages cotonneux, légers et aériens. Soyeusement, la journée se passerait. Ils seraient comme enveloppés d'un voile de dentelle vaporeux. Journée moelleuse et onctueuse, chantilly.


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