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    C'est officiel. Je ne plais pas aux garçons. Enfin, elle ne plait pas aux garçons. On s'en rend compte un peu brusquement parfois, c'est arrivée ce soir. Comme une coupure d'électricité. On ne sent rend compte, que lorsque que cela nous arrive. Elle a voulu les croire. Esperer au fond d'elle-même, ne pas être une pestiférer, une horreur ambulante. Mais, elle n'est décidément pas belle, c'est une évidence. Elle n'est en aucun cas attrayante, ni même appetissante. On ne la regarde pas, elle n'attire par l'oeil futile et volubile des garçons à la recherche d'une proie abordable et sublime. Elle n'est pas digne des ces égards. Alors, je vous pris, elle vous prit d'arreter les : «mais si, tu es jolie» des grands-mères et amis trop prévenants et les «mais non, tu n'es pas grosse» des soeurs et des mamans trop affectueuses. Arretons d'etre gentil et mielleux surtout sur les bords. Arretez de me prendre pour une gateuse, à qui on rabat les oreilles qu'elle n'est pas hideuse. Elle ne l'est peu-etre pas, néanmoins, elle n'est pas attirante, ni séduisante. Comme un grain de sable parmi tant d'autres. On ne la remarque pas. À quoi cela est-il dù ? Qui peut le savoir ? Les garçons sans doute en sauraient plus que moi. Elle passe innaperçut, toujours. Est-ce son caractère ? Je ne sais, elle n'en sais rien. Elle se pose certaine question, qui lui permettent de se remettre en cause. Elle n'a pas la bonne technique d'approche ? Il me semble juste qu'elle ne soit pas séduisante. Elle n'a pas la carure, ni l'allure de celles qui plaisent. Elle est là, assise sur un fauteuil, et on lui parle, on n'oublie pas son prénom, évènement rare. Mais, tous sont attirés par d'autres demoiselles plus tout. Elle ne les reverra jamais. Elle ne voulais pas de J-E, mais, elle se sent dépourvue d'intêret. La copine juste appréciée, qui se fait invitée pour que monsieur puisse rencontrer l'amie de celle-ci, à laquelle il prète beaucoup plus d'attention. On se sert d'elle, comme d'un tire-bouchon ou d'un appat. Elle est simpa, oui et encore juste appréciable en bordure. On ne la rappelera pas. On ne prendra d'ailleurs pas, son numéro. On ne lui offrira pas de verre. On la traitera même de rapiate. Elle ne sait que faire. Si certains passants ont des propositions je les accepte. La critique fait avancer. Un bon soir, provenant de la masse. Elle s'en est allé, personne ne l'a remarqué. Un aurevoir sans histoire.


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    Pantalon de velours t'as l'eau à la cave. Excitation et fièvre. Ton corps, tu trembles. Un peu de peur. Envie. Passions. Aout, mois de la raison, de la remise en question. Chamboulement. Les articles d'école arborent les gondoles des boutiques réfrigérées où se mêlent des steak et des cures-dents. Agenda. Obligation. Un cartable carré, bien à la mode de chez nous plutot vintage des années primaires quand on commencait à aligner trois quatre mots. On a encore de beaux jours devant nous les poulettes. Tous vous partez. On s'appelle on se fait une bouffe. Bouh je suis le monstre. Pause. Retour en arrière. Et puis tu zappes. Une soirée papotage, et non pas entre filles. Déçut ou ennivré. Tu marques page. Cadres ou portes de placard. Reccupération en plein centre ville. Nouveauté. Un slim, révolution ou à la mode. Désir d'appartenance ou seul choix dans l'étalage. Glaces en cornet, une boule cactus et toi, pour moi se sera une boule fraise-basilic. Hum. Qui ne tentent rien à rien. Prise de risque. Rarissime. Elle n'aime pas le rock et le rap allemand. Little miss sunshine à voir et à revoir sans modération comme on mangerait des dragibus ou des snikers glacés à volonter. La ligne. You're fat. Désolation. Carottes vichy, dégout. Semaine de l'art en tout genre. Un peu de honte et d'excuse. On ne peut plus revenir en arrière. F je suis égoiste. T'rends compte. Désaroi, je reste comme deux rondelles de frite. Et puis j'ai jugé, je les ai jugé. Honte imparable. Un fond de Ben Harper et du riz. Quoi de mieux. Paresser sur le sofa qu'on nommera canapé. Canapé, envie de voir une expo. Plus aucune affiches. En A, tristesse du mois d'aout. Retombée atmosphérique. Trois touristes au mètre carré. Peu comparé au mois de celui qu'on appelle juillet. Parce qu'elle s'en veut, mais c'est pour son bien. Incompréhension et incohérence. Mauvais traits pour l'art japonais, le go. Entre-temps, j'ai continué à vivre. Crispy, c'est V qui le dit. Nous on dirait plutot cornflakes. Mais les clusters, y a pas meilleur. Paroles décousues. Et maintenant, elle doit s'amuser. Youpi tralala. Elle va et vient. Joie. Puis j'ai faim. Parce que là, ça part en bibliothèque. Elle prefere les biberines. Branle-bas de combat. À l'attaque. À l'abordage. À moi le pirate borgne. Chance et trèfle à quatre feuilles. Décidement la rotofile, ce n'est pas pour elle. Ses chaussures sentent la paille. Eclaboussures, à lala le rêve. Des couleurs passées, des filtres. Non merci, je préfère les roulées. Un café, elle en a bu un. Et oui. Elle se madamise. Mais, je ne suis pas encore au stade, où tu need ce café. Et puis, elle ne l'aime pas vraiment encore. En ce moment, il fait plutot vert. C'est une bonne idée. Qu'on passe à table. Dinnertime.


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    Un vent de jalousie égocentrique, fait le tour de ta chambre. Brassé par le ventilateur, tu t'en prends plein la tête. Comme une envie qu'on te regarde. Tu les pousses à bout pour entendre ce que tu ne veux ouïr. Ton mielleux, pour mieux parler d'elle. Elle, si divine et tellement somptueuse, qu'elle ne passe jamais innaperçut. Là d'un coup, tu te retrouves propulsée au centre des attentions. Jamais, au grand jamais, cela ne t'arrives à toi. On t'adore pour que tu puisses réveler juste un petit secret la concernant. On ne voit qu'elle, elle rayonne. Tellement et toujours plus. Absolue difference. Tu n'as pas de jean-eudes. Tu n'as pas non plus, la beauté incarnée. Tu est plutot du genre car-en-sac, sur fond de nostalgie, comme une plante verte qui jaunie, fanée et que personne n'ose jeter. Parce que tout le monde part, que tu vas travailler, qu'on s'est engueulé. Et que tous sont accompagnés. Tu t'en vas dormir dans ton duvet, seule avec les moustiques et le ventilateur qui te joue la symphonie de l'envieuse. Honte et difficulté d'avouer. Tu n'es pas préteuse. L'avarice te tourne autour comme ces mouches qui n'ont d'yeux que pour elle. Peur de n'être plus. Complexité de partager. Découverte d'une nouvelle facette de ta personnalité. La fourmi devient ta meilleure amie. Les cigales ont disparu, pourtant l'été n'est pas encore achevé. Mais tout le monde, à trouver chaussure à son pied. Aucun bichoco ne traine. Miséricorde. La solitude refait surface après cette semaine de vie en collectivité. Retour aux habitudes, à vos gueules d'amis, et qu'au fond tu es toujours seule. Changement ou tristesse. Envie ou dégout. Trois petits points et puis s'en vont.


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    Parce qu'au début, il y a l'angoisse. Et puis qu'on a tous appris à se connaitre. Qu'on en a fait des jeux. Qu'on est devenu tour à tour : luky luke, puis des romains ainsi que des gitans, des extra-terrestres et puis d'autres, pleins d'autres personnages. Parce que vous étiez là, quand elle arrivée, quand elle dormait, quand elle déjeunait, quand elle se brossait les dents, quand elle faisait la vaisselle, quand il faisait chaud, quand il faisait nuit. Bref. Et puis, on s'attache vite. Et puis, on a bien rit. Semaine inoubliable. Semaine de rencontre. Semaine de joie. Somptueuse semaine. Parce qu'à tous, nous étions un groupe hétéroclite. Comme elle dirait E, notre formatrice. Il y aura eu, de bons repas, du chocolat sur les dents surtout pour S, des who's who trouvés et des bien garder. Des nuits écourtées, des moi monsieur l'agent, pouet pouet. Sans oublier, les veillées, les foot et volley improvisés, les fraisou, le tabou, le timeisup. Et puis, des chansons : tête,épaule et genoux, pied. Parce qu'elle est un crumble. Parce que dans le groupe, il y avait une face d'anchois, ainsi qu'une face de tapenade. Et qu'au fond, haï Fafa, c'était magique. Il y en aura eu des sensi, des accroches et des bilans. Parce qu'on se couchait tard, et qu'au petit matin, les max morning avaient du mal à nous réveiller. Parce qu'à la fin, on n'arrivait plus à se quitter. Et puis, qu'on en a pleuré. Et que chacun est parti. Et qu'on ne s'oubliera pas. Merci à vous tous.


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  • Elle fais ses bagages. Elle s'en va. Elle hésite. Qu'emporter ?

    Est-ce bien raisonnable ? Les cornichons, la boîte de tampax, le thé, le gel douche, les babibels et quelques mots à croisés. Et la brosse à dents, la valise, son soutien-gorge, le fromage blanc, une bouteille de contrex à la main et les lunettes de soleil sur le nez. Et pourquoi pas le brownie, du papier toilette, du liquide vaisselle, des tongs et un gros livre ? Euh, sinon, le dictionnaire, une boite d'assortiment de biscuits, sa culotte, des oranges avec le pressoir et un jeu d'échec. Puis, son labello, un coussin, un gros pull, des photos, un plan et un coupe ongles. Mais est-ce vraiment raisonnable ? Le portable, la trousse à maquillage, le sandwich sous célophane, le déodorant, un pote, des chansons plein la tête, des souvenirs, des rêves, un sèche-cheveux et des idées. Et sa couette, du muesli, des boules de pétanques, une serviette de plage, un champoing sec, de l'anti-ride, une pomme et des sudoku.

    Elle prend son duvet.

    Tout va rentrer ? Angoisse du départ. Trac. Envie. Vite! Vite! L'inconnu m'y convie [charles cros ?]


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