• Elle n'est pas franchement jolie. Elle ne fait pas partie de celles que les garçons tentent de séduire.

    Elle n'est  pas grande, elle n'est pas mince non plus. Elle n'est pas de celle qui ont la grace et la volupté.

    Elle est plutot cette fille que l'on remarque à peine, qui ...


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  • Parce que j'étais fatiguée, parce que j'vous ai attendu, parce que j'en ai croisé d'autre et tous ensemble on se connaissait déjà. D'ailleurs au fond vous etiez légèrement en retard. Parce qu'on s'est laissée convaincre. Parce qu'on a croisé nos profs et qu'on a menti. Parce qu'on est passé comme des grands. Parce que l'idée nous a bien fait rire à nous. Et puis parce que même si on n'a avait pas tellement envie c'était trop tard. Parce qu'il y avait du monde a la terrasse et que dans la salle, des braguettes se sont ouvertes. Parce que ce film était plus qu'expérimentale. Parce que c'était dégoutant, parce que c'était chiant, parce qu'on s'endormait, on est sorti. On a marché dans quelques rue d'avignon sans se perdre, sachant réellement où l'on allé. Parce qu'on s'est assis, qu'on en a ri de cette soirée, qu'on a commandé et que je suis partie.


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    Parées de nos tenues légères façon rouleaux de printemps sur fond de musique classique, nous nous installons. Les pieds emmitouflés prennent la premiere position. Tournées face contre vitre, nos têtes se baladent d'un côté et de l'autre. Nous voilà embarqués dans une danse à l'unisson, parmi le balancement incessant des bras. Pieds et jambes se détachent de cette position de départ et reviennent quasiment au lieu dit, le but étant de ne rien déplacer. (Comme si tout à coup, un éléphant se trouvait dans une boutique de porcelaine cherchant à slalommer d'un rayon à l'autre, tout en se dendinant, essayant tant bien que mal de ne rien casser.) Passons.

    La repetiton de tant de gestes tentant la perfection ; nous abordons alors les séries de petits sauts. Fatiguées, essouflées, nous recommencons en montant. Souplesse, délicatesse, grace, force et coordination se réunissent et prenent place sur les portés pour un manège de balotés, de glissade et de sauts-de-chats. Nous rappelant ainsi à tout-instant l'élégance d'un ballet.

    Voilà le style cabaret qui apparaît : battements de jambes marquants la mesure. Et puis vient le moment du pieds dans la main, façon poupées désarticulées, le corps en «y» et tout autre déhanchement. Nous retrouvons ensuite le contact au sol, pour continuer les exercices d'assoupliments.

    Un arret attendu se fait au tour du robinet, discutant de tout et surtout de rien, nous retrouvons la salle parquée et les notes de sonate. Les pas retrouvent leurs sens et leurs directions. Les corps s'enroulent et se déroulent, ils glissent moitent sur le parquet. Les mouvements se repettent et tentent de raccrocher au même temps. Sur le rythme, nous ne formons qu'un seul souffle. La danseuse n'est plus, l'ensemble est le mot d'ordre. Après de nombreuses tentatives pour recréer l'idée chorégraphique et une bonne heure et demi de sueur, nous quittons l'ambiance et l'apparence moulée. Nous retrouvons nos jeans et nos ballerines de ville.


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  • Elle enfila un jean, passa la porte et courru. Elle courru longtemps avant d'etre fatiguée, mais même fatiguée elle continuait comme si elle ne pouvait s'arreter. Elle continua encore avant de ralentir son pas. Elle arriva alors dans un parc remplit de verdure. Il était tôt, il n'y avait encore personne au square sauf un clochard encore endormi et bouffi par l'alcool. Elle croisa les jambes et attendit que les gens passent, que les chiens se prommènent, que le vieux clochard se reveille. Elle attendit tout ça. Elle faisait ça tous les jours.

    Elle attendait que le jour soit bien levé et elle repartait à pas lent, trainant presque les pieds. Comme déçue et enivrée de cette petite heure passée à attendre que le brouhaha commence, que le pas rythmé des passants s'accélère, que la vie s'active. Elle aimait attendre et assister comme à une unique représentation. Chaque matin le soleil effectué le même trajet et pourtant, chaque jours étaient différents, jamais les mêmes personnes, jamais les mêmes lumières, jamais les mêmes odeurs, jamais le jour ne fut le même.

    C'est ça qu'elle aimait, que le jour se lève, que la lumière atteigne son visage, que les ombres fassent leurs apparitions et que l'air change. Elle se sentait bien. Elle fermait les yeux et attendait que le jour change, que les lampadaires s'éteigent. Ensuite, elle repartait. Elle se sentait priviliégé d'assister à cette heure où tout bascule. Où la nuit laisse place au jour, où la lune laisse place au soleil.

    Elle mettait son réveil, le réglé au rythme des journées. Elle enfilait un jean, et courrait pour ne pas être en retard avec son rendez-vous, comme si le jour attendait qu'elle lui donne sa permission pour qu'il se lève. Elle ne voulait pas être en retard. Elle était souvent en retard pour des choses qu'elle disait sans importance. Mais là, elle ne pouvait pas.

    L'hiver, il fallait qu'elle enfile un manteau et devait faire attention de ne pas glisser sur les trottoirs gelés. Elle aimait voir la lumière se reflètait dans la rosée de l'herbe verte. Elle prenait souvent le bus, elle aimait attendre et appuyer au moment propice sur le bouton rouge qui affichait «arrêt demandé», elle aimait voir s'afficher cette inscription, elle aimait voir le bus bondait. Elle aimait être là, parmis les autres, dans la foule. Elle aimait être une inconnue dans la ville. Elle se baladait et observait. Ensuite, elle rentrait chez elle, faisait chauffer l'eau du thé, et mettait le toaster en marche. Elle se déshabillait le plus souvent en chantant et puis elle s'ébouillantait sous la douche.

    Elle finissait par un jet d'eau froide sur sa peau. Elle avait lut que sa raffermissait les tissus dans un magazine féminin. Ce qu'elle aimait lire dans ces magazines c'était surtout les tests et aimait à regarder les photos de modes et nouvelles tendances ainsi que les articles sur les livres, cinémas, musiques et autres choses culturelles. Elle sortait, s'entortillait dans une serviette et préparer son thé. Elle sautait dans un pantalon et enfilait un tee-shirt et quelque fois un pull. Elle déjeunait ses oeufs et ses toasts face à la plante verte et au poisson rouge qu'elle avait nommé KingKong. Puis elle partait travaillé.


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  • il en faudra des années d'amour et de vie commune pour avoir à mon tour 60 ans de mariage.

    journée famille : " au plaisir "

     

     

     

     

     


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