• Vieux film en couleur, cigare oblige, à la lueur d'un réverbère, ils avaient fini par s'étreindre. Riants et grelottants, ils ne savaient que faire. Après de longs moments respirants le silence, le seul mot prononcé fut le doute. Ils restèrent coi devant les passants. Anesthésiés par le froid et l'alcool. Rien ne laissait paraître, grands acteurs, même eux n'en savaient rien ou tout. Leurs têtes se balançaient de gauche et de droite. Des bouffées d'air chaud rencontrèrent l'atmosphère cocasse de cette fin de soirée. Ils s'excusèrent encore et encore. Comme ces habitudes installées, ils ne pouvaient clairement se prononcer. Parce qu'il y eu ces jeux de regards, de rires, de méchanceté et de mensonges. Ils se haïssaient, c'est indéniable. Futilité ou existentialité de la scène. Aucun sous-titre pour les aider, une version originale plutôt répétitive. Complexité des sentiments, parce qu'il est ce petit chose qui fait que cela ne se pourra pas. Et pourtant, ils s'encastrèrent de moitié sans savoir que dire et que faire. Conversation haltérée par la fatigue. Ils s'éloignèrent, se rapprochèrent, réflexion plus ou moins compréhensible. Si seulement, ils savaient...


    votre commentaire
  •  

    Elle n'aime pas qu'on parle de ces problemes entre pays, de toutes ces choses qui se passent. Les informations, elle a du mal. Elle se rend compte comme à chaque fois, puis elle l'oublie. Et alors, cela réapparait. Elle sait tout ça. Les gens sont cons, la vie n'est pas toute rose. Entre villes provisoires et kalachnikoves. Entre les suicides en entreprises et la pollution. La vie devient de plus en plus grise. Le vert s'enfuit et la joie de vivre aussi. Elle en a l'impression. Des questions, des questions, toujours des questions. Des ptits trous, des ptits trous, encore des ptits trous. Et pourtant avec ça il faudrait continuer de vivre. Si simplement, qu'elle en a du mal. Aimer les petites choses qui font encore la vie. Serait-ce la solution ?


    votre commentaire
  • On est le 2 sept.04. je rentre demain à 14h en 3°. Ce soir, à 17h, je vais au coiffeur. Il est 15h44.

    Le 20 mars 2005 : il fait beau donc c'est cool !

    Aujourd'hui 15 mai 2005, j'ai mes règles et alors ? Je me suis levée tôt, pour pouvoir déjeuner dehors, lorsqu'il ne fait pas encore trop chaud, il faisait frais c'était trop bien. J'ai d'abord joué à anagramme dans le Téléloisir puis à l'affamé et puis je suis devenue un serial killer (une tueuse en série) de fourmis (mon arme secrète : un stylo poussoir), lieu du crime : la table du jardin. Mobile : je ne sais pas (peut être par peur qu'elles rentrent, montent dans mon bol de lait) Beurk !! On était dimanche, j'ai crée une bague. Je me suis étirée et j'ai fait mes devoirs. Bravo !!

    Aujourd'hui 9 fèvrier 2006, c'est jeudi, j'ai le nez légèrement bouché. Il y a eu du vent today ! J'ai reçut une carte postale de miss Julia. Trop drole !! J'ai décidé de m'acheter un carnet ou un cahier (un qui me plait) et de coller tous les jours une photo ou une image que j'ai envie, du moins on va essayer. Aujourd'hui, Blandine de ma classe est tombée de sa chaise, toute la classe a AH ! AH ! AH ! Et oui la pauvre. Bon I'm so contente dans 2 jours c'est les vac's !!

    " A quoi sert d'économiser de l'argent pendant 35 ans si lorsque arrive le moment d'en jouir, il ne vous reste plus de temps à vivre ? "

    On est le 5 août 2006, il fait beau et chaud mais moins qu'avant. Il y a du vent, ça rafraîchit. Mais il fait chaud par rapport en Irlande, où j'étais pendant 2 semaines avce Alice (soeur) et Mathilde Reix ainsi que des gens extra. C'était bien simpa !! Je suis sensée ranger ma chambre car ce soir les Reix, les Jouves et Frans doivent venir manger le repas que mam' est en train de préparer dans la cuisine. Alice est à la douche. Papa devant l'ordi, il joue au go. Mahé doit somnoler devant le canapé. Et moi j'écoute Les Alcoolytes dans mon MP3 que j'ai eu pour mon anniversaire. J'ai mal à la main d'écrire. Je pers l'habitude pourtant il va falloir me réhabituer pour la rentrée (la vuelta en espagnol). Il est 4h45 pm. C'est l'heure de goûter. Il y a vraiment beaucoup de vent mon rideau bouge. Je chante, j'écoute. Vive tout. " danser chanter trinquer à ta santé" parole de la Mère des Alcoolytes.

    Juste un mot pour dire : PROUT ! Et oui on se retient et puis vient le moment tant attendu.


    votre commentaire
  • JP je ne penses plus à toi . Soulagement intérieur qui me fais le plus grand bien. Malgrè que tu vives non loin, avec elle, si mince, distante et rancunière. Toi, menteur. Que dire de plus, tu m'a hanté, prise pour une naïve et menti. Tu lui a menti aussi à elle, prise pour une conne et hanté. Tu as du te sentir aimé. Menteur, profiteur, dégage. Tes paroles m'ont blessé, tes baisers et tes bras m'ont manqué. Ta façon d'être, ta tête d'enculé. Menteur.


    votre commentaire
  •  

    Inébranlable envie de succomber à tes avances. Elle sent la crème brulée façon tatin. Parfois, elle aimerait juste se calfeutrer dans le creux de tes bras. Honteuse idée que celle de vouloir sentir ta peau cafée. En cet hiver, qui s'amorce, les mots ne sont que braille, la dactilo est en panne, le scripte à la retraite, comment te faire comprendre alors, que je t'aime. Huit fautes de signalisation, elle y voit flou. Elle ne peut doubler. Un obstacle certes, mais la route est large, et elle est ne sait quoi faire. Peur d'octobre, peur des microbes, rien d'autre. Un peu d'eau et des chaussures bien trop moches, rien ne sert de courrir, elle sait nager. La transcription n'est pas correct, les gènes de son coeur d'emballent, idées cadeaux on repassera. Pourtant, un vent de liberté lui effleurent les oreilles. Sentiment incontrolable, elle n'espère plus. Elle n'appartient qu'au temps. Tu m'échappes. Et puis merde, elle ne sait plus. Pas de crises en vu, seul ce blocus d'ignorance lui barre le passage. Elle s'y perd sans perfection. Magistrale discussion en perspective. Touché-coulé, ignorance des sentiments adverses, elle ne peut s'y jeter sans connaissance. Le conducteur marque un arret, urgence d'un symbole. Decryptage décodant, elle ne sera jamais compable. James façon bond, recherche d'un peu d'action. Le moucharabieh plastique trouve propriétaire, elle n'en veut pas merci. Décollage et retombée atmosphérique, les nuages s'en mêlent. Perturbation sans déplacement de matière, à quand le transport d'energie. Tu ne laisses rien paraître, je m'en foutisme à mon égard. La réciproque est infirmée, malchance ou amitié sans complexe. Ils n'iront pas à Nuuk.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique