•  

     

    14 février 08

     

     

    Excitation et routes, ils embarquèrent pour Londres. Première fois pour certains. Ils montèrent. Les oreilles se bouchèrent et l'on déglutirent plus d'une fois.
    En moins de 2h, on se retrouva à Londres. Aéroport etc... On pris nos affaires et attendîmes le bus. L'on monta ensemble. À Victoria que l'on se retrouva, Buckingham Palace Road. Ici nous prîmes l'underground à la recherche d'achat de cartes.
    Nous trouvâmes le Picadilly Backpakers Hostel. Où nous fûmes à deux doigts de dormir séparés. Tiraillés, on dû marchander, sortie de papier, nous voilà installés.
    Le séjour se mis à débuter. Londres nous voilà.

     

     

     

     

    15 février 08 et début 16ième

     

     

    En avion qu'ils arrivèrent. Légèrement surpris par le froid. C ne put s'empêcher de regarder le taux de change. Pas un de perdu.
    Une auberge plutôt brassée, une chambre jaune de six, prison à l'américaine, musique de policier en alertes. Des douches à rideaux : de profil te voilà découverte. Pudeur mise à l'écart, le rideaux aime à se rétracté en son centre. 6Ième étage.
    Passage au vert, chemin de traverse. Rapidité oblige. La relève fut assurée. Même pas ils ne virent la Reine, mais son sosie personnifié.
    Un peu de froid et de verdure. L'anglais marche tête haute. Rues propres. Découverte d'un style de vie. Recyclage et melting-pot, art de vivre façon île flottante sur crème anglaise.
    De la minijupe et du talon haut. Décor et allure. Plutôt répugnant selon J.
    Ils rencontrèrent des jongleurs de foot. Des breakers, des anglaises débridées et beaucoup de sécurité. Nuée de taxis. Quelques courageux pédalent, casque en tête.
    Ils rencontrèrent des pélicans, un coin de ciel bleu pour faire shiva. La rame les transporta dans une sandwicherie à choix multiple. Ils se burent des mazagrans. Langues brûlées mais joie de boire à l'emporte. Pain tranché et emballé.
    Ils croisèrent Ben et Trafalgar, S y jongla.
    Rentrèrent dans les écuries bien avant, ne suivant même pas cet homme blanc. Impro au milieu des passants, des fillettes reprirent le mouvement en s'éloignant. Ils allèrent vers l'art où il est contemporain.
    Ils se légofièrent dans une de ces cabines rouges. Pas un brin de pluie.
    Une nature et découverte façon taverne. Entre pluie et anaconda, un resto se fraye, un passage où les animaux sont rois de l'atmosphère.


    C accosté par une prostipute.
    L amoureuse des écureuils.
    J fut sifflé traversant illégalement Buckingam.
    S embrassant un mur souriant.


    Ils tentèrent le McDo. Et à grands pas ils n'en purent plus. Se baladant dans les rues éclairées de la ville cherchant endroit pour s'amuser. Ils ne purent rentrer faute de n'avoir majorité. Mais ils furent plus d'une fois accostés.
    Ils furent les boutiques jusqu'à pas d'heure et retrouvèrent leurs lits sans difficultés. Jeux de cartes et perdants. La nuit fut écourtée. De mots en mots ils s'endormirent. L meurtrie par le mistigri. Vengeance et papotage.

    Rois du métro et de l'escalator. Ils se réveillèrent tout doucement. Les portes claques, la vie s'active.
    Révélation et ronflement. Le jour se lève et le bleu du ciel avec. Fraîcheur ambiante et lèvres gercées.
    Comme une goût d'inachevé alors ils s'en iront redémarrer une belle journée.
    Libres penseurs les voilà à Londres.

     

     


    16 février 08

     

     

    Coup de stress matinaux. Pièce de théâtre lu et relu. Voie cassée.
    Virevoltant d'énergie, ils s'en sont partis petit déjeuner. Seule elle peut s'en remettre à la lecture d'Epicure.
    As de l'underground, Camden Town les accueille. Bras et crêtes grands ouverts. Ils absorbèrent des délirent vestimentaires. Inaperçus qu'ils passèrent, has been les voilà. Comme une sorte de thérapie, ils ne seront plus choqués. Les aprioris les quittèrent. Découverte de lieux mémorables. Des chinois qui se suivent. Du poulet sur tous les doigts. Ils passèrent de spécialité en spécialité. Quelques choses achetées. Des boucles, des billes gonflantes, un manteau et des souvenirs.

    Bouches en feu, ils essayèrent de se désaltérer. Rouges à lèvres dus aux épices et fraîcheur. Ski qu'on dirait. Toutes en moonboots. Ils s'envolèrent vers un de ces lieux dont ils ne pourront oublier. Les allures et l'ambiance. Sur fond de techno, Cyberdog ouvrit ses portes. Des gens de plus en plus différent.
    Ils mangèrent à ras la rue, ingérant viande à viande, histoire d'attirer les clients.
    Le punk n'aime pas les photos et pourtant il attire l'oeil. Impressionnés qu'ils furent. Sans sachant quoi manger faute de trop de choix, ils avancèrent bras ballant. Limonade, et course à la bouteille d'eau. Elles tentèrent les toilettes d'un lounge, serveur à tatouage. Percing à volonté. Bizarrerie à la carte. Quartier bondé, inimaginablement réel. De tous les horizons, on arrivait. Au soleil qu'ils s'installèrent. Et ils repartirent plein de bons souvenirs.

    Parce que ce n'est pas la fête à Voltaire ils reprirent rames et gilets de sauvetages. L'on se rendit à Hide Park, dans le bus on rencontra française et grimaces extra-bus. Parce que l'on rencontra Emilio, maître spirituel qu'il est devenu pour J.


    Arrivée fracassante. Débris de lampe, on répara. McDo qu'on mangea. Et l'on chercha bars à arpenter, mais ce ne fut que les rues que l'on réussit à entrevoir. Alors on s'en alla se coucher. Tous réparés et tous lavés. Ils s'endormirent pour la dernière fois dans cette chambre.

     

     

     

     

    17 février 08

     

     

    Changement de chambre et branle-bas de combat. Rangement et empilement. Nous voilà numérotés. Petits-déjeuners à volonté. Effluves matinales d'oeuf, saucisses et bacon accompagnés de champignons-haricots. Imprégnés ils attendirent les clefs plutôt cartes magnétiques de leur nouvelle chambre. Accompagnés qu'ils seront. Longue attente.

    Alors ils décidèrent de lever le camps direction Camden Town pour certains et Oxford street pour d'autres. Ils prirent la même rame et se séparèrent. Mais chacun de leur coté, ils furent des achats.

    Elles de leur côté, elles attendirent l'ouverture du «Primark» qu'elle eurent du mal à prononcer, programmée à 11h30 en ce dimanche ensoleillé. Rare est cette attente, mais amusant ce fut pour elles. Achats et payements. Découverte d'une rangée de caisses où elles discutèrent sans gènes. Puis elles finirent au KFC. Et rentrèrent.

    Eux de leur côté, ils achetèrent robes et autres.

    Et l'on se retrouva, chambre 308. Il fallu récupérer les affaires, casse-tête anglais numéroté. Ils papotèrent avec un français et l'on monta s'installer.
    Des tongs Ricardo, un cadenas fermé. Imagination et interprétation en tout genre. Et puis les amoureux allèrent nous dégotés quelques mets. 3H passa avant qu'on ne les revu. Ils dégustèrent leur repas sandwiché jambon carré, sur tartine blanche de fromage.

    Et l'un des colocataire nocturnes arriva. Anglais et reparti.

    Ils passèrent l'après midi avachi, flemme et sommeil. Allongés, s'endormant, s'éveillant.
    Ils repartirent à la recherche de Jack. Terreur oblige. Découverte d'un système très anglais. Comment faire payer un anglais sans ticket en se dirigeant vers le dos de la femme à laquelle vous donné votre argent. Et l'on pensa qu'il aurait mieux fallu gruger. Français que nous sommes, on aurait préféré s'installer parmi la foule. Et l'on marcha dans les rues anéanties. La peur au ventre, ils avancèrent dans le froid, un petit 2°C pour nous tenir motivés. Quartier comme à jamais changé. Rues brumeuses et désertes. Atmosphère plaquée au meurtre propice à la suspicion.

     

     

     

     

    18 février 08

     

     

    Where is Brian?
    Partit tôt. Parce que vers les 11h, nous étions dans le métro. Habitude et décadence. Au son du roulis des escalators, le pas pressant des passants. Ils attendirent une sorte de TER anglais. Mise en application directe du cours de géo. Et l'on passa du centre à la périphérie passant par la city.

    Et l'on se retrouva à Greenwich. Entre ligne imaginaire et ligne temporelle. Le temps s'écoule.

    What time is it?
    Le méridien est bien là.

    Rassasiés, sandwich tiraillé au supermarket. Tout en sachet. Ils trouvèrent des baguettes, s'installèrent dans le magnifique parc verdoyant de Greenwich. Puis ils nourrirent les pigeons. À coup de bec et d'ailes qu'ils se battaient des oiseaux gras.
    Et l'on monta à l'observatoir. Pièce de théâtre , homme en costume que l'on écouta attentivement se gelant les fesses. J eu un moment d'égarement. Et l'on rentra. Nous fûmes filmés. Nous prîmes le bus, histoire d'y voir plus clair. Peur et ronds points à sens inverse. On descendit. Perdîmes J et V.
    Un autre bus nous ouvrit ses portes, 45minutes plus tard, ils durent prendre le tube. Et l'on se gela et l'on se retrouva chambre 308 à la recherche d'un endroit pour jouer aux cartes et manger.
    Glace et sandwich façon McDo. Les espagnoles burent la tasse, et à tous les étages les lignes leurs parurent flou. Rires et cris. Et l'on d'endormi dans le bruit de la rue.

     

     

     

     

    19 février 08

     

     

    Il aura fallu se lever plus tôt ce matin. Pour cause d'alarme soit disant incendiaire. Elle mangea spécialité anglaise oeuf-bacon. Les filles préfèrent s'en tartiner quelques unes.

    Et l'on parti direction Nothing Hill. À la recherche de la boutique où Hugh Grant est passé. Et ils marchèrent, découvrant des maisons hautes en couleur. Sur les trottoirs des vendeurs atypiques d'antiquités. Des fruits qu'ils croisèrent et de magnifiques habits à faire mourir un budget.

    Quartier bourgeois bohème. Ils avancèrent. Trouvèrent la fameuse librairie Travel Book. Ils voyagèrent. Puis il fallu s'en remettre à manger. Cherchant un fish & chips. Ils se firent refuser pour cause de minorité. Pourtant il était 12h et l'appel à l'alcool ne s'était pas fait ressentir. Attendant devant ce magnifique pub à la décoration fleurie purple.
    Alors ils longèrent les maisons colorées, stationnaires devant un plat des pâtes à voiture intégrée. Trop cher, ils se trouvèrent un italien où chacun mangea pour sa part. ( Hamburger-pizza-spinach). Puis ayant payé, ils ont reprit leur périple. À droite et à gauche : shopping, Tower Bridge et King Cross ( gare Harry Potter ).
    Et l'on marcha longtemps et le métro dura. Et ils descendirent et se retrouvèrent face à face avec le Tower Bridge. Ils y montèrent.

    Architecture balancée entre récent et ancien. Curieux mélange donnant son charme à la ville. Et l'on reparti. Direction gare. Et l'on trouva la plateforme 9 3/4. Ils rentrèrent dans le mur tel un Harry façon Potter.
    Et ils s'entassèrent dans l'underground, se trompèrent de route. Ils rigolèrent. Elle pas.
    Les étages montés, ils retrouvèrent la belle L anglaisement vêtue.
    Et l'on mangea 6 McFlurry. L'on joua aux cartes. Michel arriva, le nouveau colocataire. Français et même créole qu'il est. Cuisinier, il essaie de vivre à Londres. Nouveau maître pour J, qui en devient fou.

    Et tardivement l'on se coucha.

     

     

     

     

    20 février 08

     

     

    On avait pourtant décider de se lever tôt. Et pourtant ils eurent du mal. On se retrouva aux musées des sciences où l'on y passa la fin de matinée. On y rencontra des tas de machines remontant les siècles. Du plastique et son industrie. De nouvelles technologies, des énergies. On faillit visiter la Lune et devenir astronaute. On apprit qui l'on était et comment on allait vivre dans le futur. L'on y rencontra des maths et de la médecine.

    Puis on dû manger. Trop cher. On descendit dans un chinois à escaliers étroits pour manger à volonté. Nos ventres repus. On parla français avec de jeunes anglaises pré-pubères ne sachant que dire je m'appelle Léa. Avant il y eu des gras.

    Puis l'on se sépara. Boutiques pour certains et national museum pour d'autres.

    Elle marcha longtemps sans rien trouver. Les mains vides et bredouille elle pris le chemin du retour. Seule dans Londres, elle s'y retrouva et pris le métro en route. Bondé l'underground. Elle avançait.

    Et l'on mangea McDo. Ils partirent au pub tentant de voir le match de foot.

     

     

     

     

    21 février 08

     

     

    4h30 le réveil sonna. Derniers préparatifs, les voilà sur le qui-vive, près à partir. Dernière photo avec M, et prirent le chemin du retour. Londres by night. Parc et Buckingam à l'aube du jour. Les gardes ne sont pas là sur place, et l'on marcha 40 minutes durant. Easy Bus que l'on pris. On s' endormi le temps du trajet. L'avion nous tendit ses ailes. Décollage et atterrissage. On attendit nos bagages. Les filles d'un coté et les garçons de l'autre, on se rentra, se remémorant les derniers moments passés ensemble.

    À tantôt. Ah ouais?



    votre commentaire
  •  

    Brève échappatoire. Tricoteuse d'embarras. Seule et unique anicroche. La voilà dépourvue. Elle bringuebale entre fa et ré. La sonate sonne faux. Elle est brindezingue de ces deux équilibristes rois de l'eau. Pagayeurs à leurs heures. Admirative de fin d'après-midi. Elle tergiverse. Elle ne s'en moque pas comme colin-tampon. Elle est juste indécise et fraîchement inexcusable. 


    votre commentaire
  • Cigare à la bouche, t'inspires. Tu t'étouffes. Besoin inopiné d'écouter un 45 tours. Retournement de situation. Imparable difficulté que celle de donner une réponse. Tu comprends. Alors tu ne sais. Il ne pleut même pas. Mais ils partiront. Un s'échappe, un autre débarque, mais si le premier n'était pas vraiment parti , et si l'autre disait vrai. Et puis, si rien n'était réel. Tu continuerais de manger du chocolat. Un lève l'ancre, il le faut. Chamboulement complexe. Tu es là, hésitante. Et rien ne semble avancer. Et on s'excuse de tout, de rien, comme de parfaits accords. Il te faut un remontant, un mazagran, non, un brandy plutôt. Cul sec que tu aimerais le prendre. Tu ne le feras pas, tu penses de trop. Mais aucune réponse ne semble convenir. Il faut continuer. Continuer quoi, que tu te dis. Et pourtant les jours s'effilent. Vieilles pelotes, comme un pull qu'on aimerait s'échanger, se prêter. Impossible, ou comment faire. Combien de fois, te rejoueras-tu ces questions. Et même pas une cheminée pour se réchauffer. Tu es ivre, joie que celle de s'éclipser au pays du jardin nain. Et si, le nain de jardin était à la mode. Alors on s'allierait. Tu as les clefs en main, mais la livraison laisse à désirer.

     

     

     


    votre commentaire


  • votre commentaire
  •  

     

     

    il est tard, ou plutot tot.
    Je ne sais pas vraiment pourquoi mon esprit vagabonde et rencontre ton image.
    2046 vient de s'achever. Pourquoi est-il si difficile de dévoiler ses sentiments qui ne previennent jamais, comme une tornade emportant tout sur son passage. Il ne reste plus que des amoncellements de pensées, de souvenirs, de déchets, de toi, de nous.
    Bref, non l'amour ne procède pas comme cela. Pourquoi ne jamais vouloir oublier, ne jamais vouloir ou pouvoir quitter le passé.
    Il faut avancer.
    L'amour n'a pas de sous-titrage. Il faut descripter comme un vieux parchemin où l'encre a depuis bien longtemps voulu s'estomper.
    On ne le dit jamais, ou trop, trop tot parfois trop tard.
    Les images furent belles voire amoureuses.
    Parfois on hésite. longtemps.
    Je ne sais pas cette histoire. Il me semble que se crée en moi une mosaique de sentiments à ton égard. Il faudrait que tu m'aides à reconstituer ce puzzle. Mais qui peut savoir si tu le souhaites.
    Jamais tu ne me diras, et la vie passera et on regrettera sans doute. Ou pas.
    Je ne sais plus quoi faire. Peut etre n'y a-t-il rien à faire qu'attendre et ne pas se retourner. attendre qu'un autre passe, y monter anonymenent dans ce bus bondé. Etouffant.
    Peut etre ne suis pas assez claire, peut etre que je fabule et extrapole. peut etre que ma pensée me joue des tours.
    Tu me destestes. Et je n'y peut rien. Tu n 'oses ré;pondre de peur de me vexer. Quelle attention.
    Cela m'a prise comme ceci, sans vraiment "crier gare", sans vraiment "crier garde". D'ailleurs sur le quai de la gare, le garde ne me fait meme plus signe. Il est temps de passer... De prendre un autre wagon. Et de s'éloigner. L'aurevoir par le hublot sera ce mois de juin. J'ai trop attendu, il faut s'en débarasser.
    Previens moi si "tu pars avec moi"...


    votre commentaire