Et tu es toujours là en fond, en apparence. Je t'effraie. The end, j'essaierais de m'y tenir. Un autre me fait rire. Désarroi ....

Chance aux jeux, personne n'y croit et pourtant. Alors on l'a dit désirée. Tromperie honteuse sur fond de découverte musicale. Pourquoi pas ma foi. Croyante pas vraiment, non. Elle tira les pétales et on ne l'aime pas du tout.

La voilà libre.

Elle est alors, la plus heureuse, elle peut voler. Se prendre ses branches trop basses. Pourtant elle est petite mais le voyage est long et l'on veut encore voir du paysage, sans jamais se lasser.

Je m'en irai. Ivresse et élan, elle s'abandonne et devient cet être qui indifférent, voyage sans peine. Elle part sourire aux lèvres. Aucune hésitation, elle ne laissera rien. Dos et guitare à la main, elle s'éloigne. Rien à regretter, ou presque. Non, elle s'en ira. Un brin de chocolat lui chatouille le fond du palais, s'en est décidé, elle part. On y découvrirai des tas de débris de vie, des amoncellements de musiques, et l'on croirait encore la vie.

Ray et moi on irai à la montagne. Le trouble me prendra les mains. Train que j'attraperai, et on y verrai rien, tellement qu'il irait vite ce putain de train. Et pourtant elle continuerai. Elle arpentera ces pays dont on parle tout bas. L'air deviendrait mon allié, et comme ça on avancerait, voyage à tout rompre. Et on se sentira épris de vie. On continuera d'avancer, on y verrai des routes, des ballades de pleins pieds, et on y croirait à l'amour.

Alors oui, je me casse. Une envie comme celle là. On s'arrachera le poulet curry. Plaisir et images aux coins des lèvres, on devra repartir explorer ces steps, ces espaces qui font qu'on se sent comme un bout de vie au milieux de l'immensité. Poussière en pleins dans les yeux, on éternuera d'amusement. Alors on criera à qui veut bien l'entendre. Elle porterait des pulls décousus de fin d'existence, on en trouverait des pas chers sur ces bons marchés à ras la route. On en prendra des photos, des tas et on se sentira libre, plus rien ne pourra nous atteindre. Crois y fort, ma belle à cette vie là. Vagabond on nous dira, et même trimardeur à nos heures.

On qu'elle dit, mais qui es-tu, toi qu'elle rencontrera en chemin. Elle ne veut savoir, on verra. D'ailleurs on y voit plus clair, souvent après, heureusement elle n'est pas de celle qui porte ces fichus lunettes.

Et puis elle enverra tout valsé, et on danserait toute la nuit, comme des amoureux aux grands égards. L'heure, elle l'oubliera, elle vivra, point barre. Et parfois, on douterait. Alors pour éviter les conflits, elle parlera et courira à s'en rompre les poumons. Elle ne fume pas.

Le paletot sur l'épaule, on décrochera la lune. Merci que surement je dirais, pour remercier cette sacrée terre. Même qu'elle aura des ampoules aux pieds , et on continuera d'y croire à cette vie là. On ne s'arrêtera pas, seulement pour boire de l'eau. Accordé.

Elle s'en va, bien loin, pour que jamais elle ne croise le même chemin. Presque on courirait pour couvrir tous les territoires. On aurait sans doute jamais le temps de tout faire et alors, on s'en ficherait tellement qu'on serait friand de ces nouvelles découvertes.

Dis moi, qu'elle s'en va.

TROMPERIE ?

un fa

tête en bas

qui ne sait (toujours) pas

un ré majeur

tête en coeur

repensant à ses erreurs

un do

tête en portée

lui balance ces quelques mots

elle s'en résout à l'amitié

chef d'orchestre improvisée

maladroite quand il s'agit s'aimer

chef d'orchestre à temps partielle

que peut-elle faire de ce dilemme?

aïe                           aïe

                           aïe                      aïe                       aïe

                                               aïe                     aïe                 aïe

aïe                       aïe                                                                                              aïe

                                                         aïe