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    Jeune demoiselle en robe pourpre, elle déambule dans les rues pavées de la capitale.
    Jeune homme cravate fermée, presse son pas, café-cigarette.

    Et l'on pense à la rencontre.

    Jeune homme en costume pourpre, il déambule dans les rues pavées de la capitale.
    Jeune demoiselle foulard noué, presse son pas, café-crème.

    Et l'on croit à la rencontre.

    Jeune demoiselle cravate fermée, presse son pas dans les rues pavées de la capitale.
    Jeune homme foulard pourpre, il déambule café-crème et cigarette.

    Et l'on y pense encore.

    Jeune homme en robe pourpre, foulard noué, il déambule et presse son pas dans les rues pavées de la capitale, café-crème et cigarette.

    Elle disparait.

    Jeune demoiselle cravate fermée en costume pourpre, presse son pas et déambule dans les rues pavées de la capitale, café-crème et cigarette.

    La rencontre s'estompe.

    Il est un moment pour tout.



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    Pour ma part, attirée par une île lointaine, j'y est foncée tête baissée,je n'ai jamais pu y mettre les pieds. Même pas de bouteille à la mer pour me donner une réponse. Des mots il n'en a pas prononcé. Alors, j'ai viré de cap, direction une autre île qui m'appelait comme un chant de sirène. Envoutée, je me suis laissée guider vers cette destination. Mais le pirate m'a lâché, il n'arrivait pas à oublier son trésor perdu . Me voilà en haute mer, à la recherche d'une île à arpenter.

     

     

     

     

     



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  • Sur la croisette, Nicole Croisille
    lance un grand rire de pacotille
    Que de belles filles !
    15 jours à Cannes
    Tout est possible !

    Dans les coulisses du festival
    pénétré d'un vent de scandale
    le regard d'Elodie Bouchez
    tu sais que tout peut arriver.

    À la buanderie du Martinez
    tu ne te sens pas très à l'aise
    tu viens juste de rencontrer
    David Lynch très mal coiffé

    Le sable blanc et les palmiers
    Catherine Deneuve 30 ans passé
    depuis longtemps...
    Faye Dunaway en bikini
    avec ton meilleur ami...

    Où sont donc passées les starlettes
    qui sont ces salopes en goguette?
    le malheur sur la cote-d'azur
    c'est que jamais rien ne dure

    Un sosie de Juliette greco
    hante cette année le Négresco
    c'est un jeune dandy décadent
    qui aime les cocktails au rhum blanc

    Dans une voiture décapotable
    dans ton beau costume estival
    à l'aise dans la démesure
    as-tu trouvé l'amour ?

    Au bras d'Isabelle Adjani
    tu toise la foule et tu souris
    Quelle belle démarche!
    Tu viens de monter les grandes marches...

    15 jours à Cannes
    Tout est possible !

    15 jours à Cannes
    Tout est possible !

    15 jours à Cannes
    Tout est possible !



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    Oui, elle ne l'a pas vraiment dit, mais c'était comme si.

    Ils s'étaient retrouvé en un moment choisi.

    Et puis, tout s'en est parti.

    Les voilà amis.


     


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        Donc ils sont assez contents, ils discutent dans l'avion. Hélas, c'est celui du retour. Ils ne peuvent plus que se souvenir et penser à cette semaine.
    En réunissant toutes les pensées de tous, un grand film apparaît.
    Place au spectacle !

    Souvenir du sujet A que l'on nommera Jérome (c'est son vrai prénom). Un matin je me lève avec le sujet B à mes côtés (celui-ci sera nommé Charlélie). Il dort à mes côtés (répétition). Le petit déjeuner est rapidement englouti. Le sujet C, le majeur de la promotion nommé Samuel Haman (on ne prononcera pas le H) dit au revoir à un sujet que l'on ne nommera pas (ne faisant pas parti de l'expédition). Nous l'aimons tout de même. Nous rejoignons les autres sujets D, E et F respectivement Sophie, Lisa et Violaine ( qui sera renommée July, mais nous verrons plus tard).
    Les voitures sont prêtes, les sujets A, B et C montent dans la voiture du papa du sujet D, et les autres dans celle du papa du sujet E.
    ( On sautera maintenant l'étape de l'arrivée à l'aéroport, la pesée, l'enregistrement , car c'est assez long).

    On se retrouve donc dans l'avion. Bon le sujet C et F n'ont jamais pris cet engin volant. Ils aiment beaucoup, très beaucoup. Bon, le vol est très bien, on arrive.

    Alors là ! On y est ( pensée qui nous rend très euphorique). Mais le Easy Bus doit rouler 2 heures pour aller à l'auberge ( pensée qui entraîne un certain stress passager). Mais le voyage, on le fait ensemble ( pensée qui rend vaine toute angoisse).
    Nous sommes à l'auberge et nous prenons le point de vue du sujet C. On ne peut ( malgré la réservation) nous mettre dans les mêmes dortoirs. Passage au point de vue direct : « Bin, je suis très énervé, on veut la chambre ».
    Bon c'était dit en anglais, mais grosso-modo c'est ça.
    La force argumentative du sujet C mêlée à la sagesse du sujet B et à « l'anglophonie» du sujet E, nous on fait remporté la bataille. On est dans notre dortoir.

    Ensuite, on visite beaucoup ( c'est notre objectif). On dort bien dans nos lits. On se lave ( oui, nous sommes des sujets propres), on va aux toilettes ( nous sommes des mammifères terrestres).

    Nous subdiviserons donc cette retranscription de souvenirs par jour et par lieu ( ils ne seront bien sur pas tous mentionnés, faute de troubles de mémoire).

    Le jour premier ( ou « the first »), (on va dire que c'est vendredi), on a visité Big Ben, Trafalgar Square, la relève de la garde et tout et tout. Bon on s'en fiche un peu, tout est détaillé dans le journal de bord du sujet D.
    Donc on retient : le sujet A se fait siffler par des British Policiers, le sujet F ( par manque de taille) film la relève de la garde sur les épaules du sujet B. Souvenir préféré, course dans un parc A, prise de photos en plein vol ( par le sujet E).

    Le second jour ( bon on va procédé plus brièvement et faire un mélange car c'est vraiment trop long à tout écrire). Donc, d'autres bons et grands évènements : marché des punks (on mange des chicken offerts par des sujets aux yeux bridés). Des gens avec une grande crinière de toutes les couleurs passent. On aime beaucoup.
    En suite, la rencontre d'un sujet dérivé Emilio. On l'aime, il est anglais/français. Il devient le précurseur spirituel du sujet A.
    Le métro est un appareil sous le sol, qui marche tout seul et dans lequel les sujets aiment rentrer pour sortir par un nouveau trou dans un nouveau lieu. On aime danser dans le métro.

    NB : une pensée me vient Charl... ( le sujet B pardon) se fait draguer et accoster par un sujet femme, lui vendant son corps dans une petite ruelle.

    Donc après le métro, il y a le bus. Des sujets féminins rencontrées à distances sont très bêtes. Ils veulent l'écrire sur les vitres, sans y parvenir. Les voitures roulent sur les piétons.

    M est un logo très rencontré par le groupe, surtout par les sujets A et C. Ils aiment prendre de la glace là.

    Les sujets D et E aiment faire les boutiques. Les autres suivent la masse. Harrod's est une grande boutique, très cher, trop cher.
    Le sujet B a acheté des chaussures rouges nommées Converse. Les autres sujets toutes sortes de vêtements.

    On rencontre deux autres sujets : Ricardo, banquier chez HSBC et Michel, cuisinier créole.
    On les aime beaucoup et Michel se lève à 4h pour nous dire au revoir.

    On a franchi une ligne «Méridien» qui se nomme Greenwich. Les enfants roulent dans la pelouse d'un grand parc. La police les attend en bas de leur descente.

    Il y a des cappucino ( on accélère avec un procédé d'énumération, l'avion atterrit bientôt).
    Jeux de cartes, des AH OUAI ?, des rires, des coups ( le sujet E en a pris à cause de nombreuses défaites aux cartes), des écureuils, des murs, des mini-jupes, des ratés, de la marche, des parcs, des douches, des restos chinois, et maintenant un atterrissage.

    Voilà, les souvenirs s'estompent, il faut encore rentrer chez soit. Les sujets vont prendre les voitures ( frères sujet F et maman sujet A).

    Les écrits me manquent, le reflet d'une réalité passée, seulement un sentiment instantané.

    Ces vacances ont été superbes et vous lisez ces quelques lignes, je vous souhaite de pouvoir réaliser ce que vous voulez.

    J'écris en avance la suite de l'histoire ...
    ... nous sommes tous chez nous, loin physiquement, mais près dans le coeur.

    Mot du sujet A pour les sujets B, C, D, E et F :
    I LOVE YOU ... ah ouai ?



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